dimanche 21 novembre 2021

Géranium à grosse racine (Geranium macrorrhizum)

Geranium à grosse racine (Geranium macrorrhizum)

Ce géranium n'est pas indigène dans le Nord : son aire d'origine se situe dans les alpes du sud et les balkans. Toutefois il a toute sa place au jardin : c'est un excellent couvre-sol semi-persistant, à l'odeur délicieuse, qui plait aux insectes.

Fleur géranium à grosse racine (Geranium macrorrhizum)

Ortie royale (Galeopsis tetrahit)

Ortie royale (Galeopsis tetrahit)

Le galeopsis est une vivace de la famille des lamiacées, comme les vraies orties ou les lamiers. La plante picote un peu mais elle n'est pas urticante. A manier avec des gants toutefois. Elle apprécie les sols frais et quand les condition sont réunies se montre très vigoureuse. Au jardin elle apparait de façon assez aléatoire dans des zones de lisière.

Ortie royale (Galeopsis tetrahit)

Potentille arbustive (Dasiphora fruticosa)

Potentille arbustive (Dasiphora fruticosa)

On l'appelle aussi potentille frutescente. Dasiphora fruticosa est un arbrisseau de la famille des rosacées. Elle n'est pas indigène dans le Nord mais est cultivée dans les jardins. C'est néanmoins une espèce largement eurasiatique. En France on peut la trouver en montagne. Nous avons implanté deux cultivars de l'espèce. Les fleurs des cultivars diffèrent peu de la variété botanique si ce n'est la couleur. Cela ne dérange pas les butineurs. Cette plante apprécie l'humidité et elle ne craint pas le froid.

Potentille arbustive (Dasiphora fruticosa)

vendredi 19 novembre 2021

Triple raie (Aplocera efformata)

Triple raie (Aplocera efformata)

Aussi connu sous le nom de rayure commune, ce papillon appartient à la famille des geometridae. C'est un papillon nocturne, avec petite activité diurne. Sa plante hôte est le millepertuis perforé, qui est abondant dans notre jachère. Cette espèce peut être confondue avec Aplocera plagiata.

mercredi 17 novembre 2021

Surmulot (Ratus norvegicus)

Surmulot (Ratus norvegicus)

On l'appelle aussi rat brun ou rat d'égout. Contrairement à ce que pourrait laisser penser son nom, il est originaire d'Asie, et serait arrivé en Europe entre le 16ème et le 18ème siècle. Ce rat affectionne les milieux humides, creuse des terriers et de nombreuses galeries. On le croise au jardin uniquement dans le verger basse-cour. Il profite de la nourriture des poules, mais participe aussi au nettoyage du lieu.

Surmulot (Ratus norvegicus)

Pardosa (Pardosa sp.)

Pardosa (Pardosa sp.)

Les araignées du genre pardosa se reconnaissent à leurs poils poussant perpendiculairement aux pattes. Leur coloration est le plus souvent brune. Les femelles transportent leur cocons et leurs petits sur le dos comme c'est le cas sur ces photos. On croise ces araignées au sol, celles-ci ne tissant pas de toile.

Araigné du genre Pardosa portant ses petits sur son dos

Tipule des prairies (Tipula paludosa)

Tipule des prairies (Tipula paludosa)

Ce diptère est connu de la plupart sous le nom de "cousin". Bien qu'il ressemble à un moustique, celui-ci ne pique pas. Sa larve, appelée "vers gris", se nourrit de racines herbeuses, de graines germées et de végétaux divers. Les adultes se nourrissent de débris végétaux.

Bourrache (Borago officinalis)

fleur de bourrache

La bourrache officinale n'est pas une plante indigène en France. Son aire d'origine est l'Afrique du Nord. Mais elle est cultivée chez nous au moins depuis les croisades et sa présence en France est subspontanée : c'est une "échappée des jardins". Nous en semons un peu au jardin dans la jachère pour la beauté de ses fleurs, sa facilité de culture et surtout pour le fait que les butineurs en raffolent :)

plant de bourrache

Abeilles coucou (Nomada sp.)

Abeille coucou (Nomada sp.)

Ces petites abeilles peuvent être aperçues le plus souvent au niveau du sol, occupées à butiner des fleurs ou à voler en rase-motte pour trouver les nids souterrains d'abeilles solitaires qu'elles parasitent. Les nomada déposent en effet leurs œufs dans les loges d'abeilles terricoles. Les larves détruisent l'œuf de l'espèce parasitée puis se nourrissent des réserves accumulées de miel et de pollen.

Il existe un grand nombre d'abeilles coucou et leur détermination à l'espèce est délicate. Les spécimens photographiés appartiennent probablement à plusieurs espèces du genre.

abeille nomada

abeille nomada

samedi 23 octobre 2021

Taupin sanguin (Ampedus Sanguineus)

Taupin sanguin (Ampedus Sanguineus)

Ce coléoptère aux élytres rouges fréquente les ombellifères et arbres en fleurs, ainsi que les tas de bois. Sa larve est en effet carnivore et se nourrit de larves d'insectes xylophages, notamment celles s'attaquant aux conifères. C'est donc un taupin utile :)

Xystique (Xysticus sp.)

Xystique (Xysticus sp.)

Les araignées du genre xystique font partie de la famille des araignées crabes (Thomisidae), come les thomises. On les rencontre sur les plantes basses et les fleurs, sur lesquelles elles chassent. Elle n'utilisent pas de toiles.

Xystique (Xysticus sp.)

jeudi 14 octobre 2021

Galéruque de l'aulne (Agelastica alni)

Ce petit coléoptère à la robe bleue fait partie de la famille des chrysomèles. Comme son nom l'indique, la plante hôte de cet insecte est principalement l'aulne mais les larves se nourrissent également de bouleau, noisetier et charme.

samedi 9 octobre 2021

Chironome (Chironomus sp.)

Chironome (Chironomus)

On pourrait le confondre avec un moustique, mais ce diptère ne pique pas. Sa larve vit dans la vase, les fossés, les mares. Les mâles se distinguent par leur antennes à l'apparence de plumes. La couleur verdâtre de l'insecte est dûe au fait que la chimie de son sang utilise le cuivre et non pas le fer.

Bibion (Bibio anglicus)

Bibion (Bibio anglicus)

Le bibion anglicus, comme la mouche de saint marc, est un diptère qui appartient à la famille des bibionidae. Cet insecte affectionne les litières et herbes humides. Sa larve est herbivore, se nourrissant de végétaux en état de décomposition et de racines. Bibio anglicanus est visuellement très proche du bibion horticole (bibio hortunalus) : seul l'examen des nervures des ailes permet de distinguer les deux espèces. Le spécimen photographié est une femelle, reconnaissable à ses deux yeux bien séparés, alors que chez les diptères fréquemment les mâles ont de gros yeux se touchant.

vendredi 8 octobre 2021

Gîte pour abeilles solitaires caulicoles et rubicoles

Gîte à abeilles solitaires

Toutes les abeilles ne vivent pas dans des ruches, loin de là : la majorité sont même solitaires. Leurs habitats sont extrêmement variés. Le gîte suivant, très simple à construire, permettra de satisfaire un certain nombre d'abeilles caulicoles (nichant dans des tiges creuses) et rubicoles (nichant dans des tiges à moelle) dont les osmies. Il consiste à insérer des tiges creuses et à moelle de différents diamètres dans une boite de conserve. Les diamètres des tiges doit être compris entre 2mm et 12mm. Il est important de couper les tiges de façon à ce qu'un nœud soit conservé et bouche le fond de la tige. Une fois les tiges mises en place (celles-ci ne doivent pas bouger) le gîte devra être installé dans un endroit ensoleillé, à 1 mètre du sol ou plus. Je l'ai personnellement installé sur la face nord d'un vieux poteau en ciment, à proximité d'un mur exposé plein sud : ainsi le nid bénéficie d'une chaleur qui est tempérée par le poteau aux heures les plus chaudes. L'entrée pointe vers l'est et donc le soleil du matin. Le peuplement peut être assez rapide : on observe alors que les tiges sont progressivement rebouchées, par de la résine, de la terre, ou un débris végétaux selon les espèces d'abeilles. Les tiges à moelle seront quant à elles creusées. Les jeunes abeilles sortiront au printemps suivant. En ce qui concerne les tiges, on peut prendre des tiges sèches de renouée du japon (une des rares utilités de cette invasive), des tiges sèches d'ombellifères, du bambou, du sureau, de la ronce...

Quelques semaines ou mois après la poste, quelques tiges sont déjà occupées (entourée en rouge) :

mercredi 14 juillet 2021

Meule de biodiversité

Meule de biodiversité

Tas de foin, tas de branches, tas de bois, tas de pierres... les amoncellements de matériaux naturels sont toujours profitables à la petite faune. Afin de proposer aux habitants du jardin un lieu confortable pour eux et esthétique pour nous, j'ai créé cette "meule de biodiversité" : un cadre en rondins de thuya a été mis en place et des fauches d'herbe y sont entassées. Cet aménagement présent de multiples intérêts. Il fournit de nombreux abris, de la nourriture et protège le potager du vent. Le sol étant couvert cela supprime également la nécessité du désherbage sur la zone. C'est enfin une source de paillis pour le potager, même si la plus grosse partie de l'herbe restera en place. Cette meule a rapidement été investie par les lézards vivipares qui aiment prendre le soleil sur les rondins et se cacher dans l'herbe. Quantité d'insectes sont également présents.

Romarin (Salvia rosmarinus)

Romarin (Salvia rosmarinus)

Le romarin est un arbrisseau méditerranéen de la famille des lamiacées. S'il est originaire des garrigues du sud de l'Europe, il s'accomode en réalité de la plupart des sols tant qu'ils ne sont pas trop humides et pousse parfaitement dans le nord de la France. Il fait partie des plantes recommandée dans le capitulaire De Villis. C'est un véritable aimant à butineurs, qui fleurit tôt dans l'année, au sortir de l'hiver. Ses abondantes fleurs bleu-violet sont superbes.

Buisson de romarin

lundi 17 mai 2021

Genêt à balai (Cytisus scoparius)

Genêt à balai (Cytisus scoparius)

Le genêt à balais est un arbuste de la famille des fabacées. Il est donc capable de capter l'azote de l'air. Ce genêt est indigène dans le Nord et on en trouve de nombreux spécimens en lisière et dans les clairières de la forêt toute proche. La variété sauvage est jaune, mais des variétés horticoles de divers teintes sont proposées en pépinières, dont le rose.

Genêt à balai (Cytisus scoparius)

Centaurée des montagnes (Cyanus montanus)

Centaurée des montagnes (Cyanus montanus)

La centaurée des montagne est un bleuet vivace originaire comme son nom l'indique des régions montagneuses (d'Europe centrale principalement mais il est naturellement présent dans les massifs français). Il pousse dans les prairies d'altitude. Dans le Nord c'est une plante cultivée, eventuellement subspontanée. Elle est appréciée des fourmis et des butineurs, même si chez nous elle reste relativement peu fréquentée par ces derniers en comparaison d'autres plantes du jardin.

dimanche 16 mai 2021

Grand bombyle (Bombylius major)

Grand bombyle (Bombylius major)

Le grand bombyle appartient au genre Bombylius. On le reconnait à la coloration foncée à l'avant de ses ailes quand l'insecte est au repos. Le grand bombyle possède une longue trompe rigide lui servant à prélever le pollen quand il est adulte. La larve quant à elle parasite les nids de guêpes et d'abeilles solitaires.

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