L'actualité récente au Népal nous rappelle que le risque sismique est un aléa auquel nous pouvons être confrontés, y compris en France (voir d'ailleurs à ce sujet les recommandations des autorités). Comment tenir compte de ce risque dans la composition d'un kit EDC ? Hors de question bien sûr de se promener avec un casque. Toutefois certains éléments avec un poids négligeable pourraient s'avérer potentiellement très utiles si on habite dans une zone à risque élevé de sismicité.

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Un sifflet en premier lieu permettra de se signaler si on est enseveli (en admettant que l'on soit conscient et avec un minimum de mobilité). Tous les types de sifflets se valent tant qu'ils font du bruit. Le sifflet Fastex / ITW Nexus, approuvé SOLAS, est très bien par exemple. Il possède un clip de fixation et peut être fixé à une dragonne.

Une lampe de poche permettra de se signaler et de s'éclairer si on est enseveli. On pourra jouer la redondance et s'équiper également d'un dispositif de signalisation compact comme les Spotlit ou les Microlight de chez Nite Ize.

Un masque anti-poussière limitera quant à lui la pénétration de particules parfois toxiques dans les poumons. Les plus compacts, pouvant tenir dans un portefeuille, sont les masques chirurgicaux. Mais ce ne sont pas forcément les plus performants pour les particules fines. Pour une efficacité maximale, opter pour des masques de protection respiratoire aux normes FFP2 ou FFP3. Attention il s'agit de dispositifs jetables, prévoir donc un stock.

Une paire de gants de travail enfin fournira une bonne protection aux mains, qui risquent d'être mises à rude épreuve lors d'un tel événement. Personnellement j'ai toujours une paire de gants Mechanix dans mon sac. Ce ne sont pas les plus résistants, mais ils offrent un bon compromis protection / poids / dextérité.