Archives par catégorie : Montres

Casio MRW-200H : l'autre montre de la NASA

Parmi les montres approuvées par la NASA, le modèles Speedmaster et X-33 de chez Omega et le modèle DW-5600 de chez Casio sont bien connus. Mais ce ne sont pas les seules montres utilisée par l'agence spatiale américaine : la très modeste Casio MRW-200H est également utilisée par les pilotes de l'agence dans le cadre du progamme WB-57F.

Montre Casio MRW-200H et bracelet velcro type NASA

Ce programme utilise d'anciens avions espions des années 60 en tant que plateformes scientifiques pour des vols pouvant évoluer jusque 82000 pieds, soit 25 km d'altitude. Durant ces vols, les pilotes sont équipés de combinaisons pressurisées S1034 PPA fabriquées la société David Clark, utilisées également par les pilotes de U2. Ces combinaisons sont similaires à celles portées par les astronautes lors des décollages et des retours sur terre. Ci-dessous deux pilotes de l'armée américaine portant cette combinaison à l'occasion d'un entrainement sur WB-57F (image U.S. Army Space and Missile Defense Command) :

Pilote de la NASA en combinaison pressurisée S1034 PPA portant une Casio MRW-200H

Sur la manche gauche, une plateforme velcro sur laquelle est fixée... une montre Casio MRW-200H :

Cette montre à quartz, étanche à 100m, n'affiche pas de spécifications extraordinaires, mais elle est robuste, lisible et très abordable : une trentaine d'euros environ. Le boitier est en résine et le cristal est en acrylique. Son diamètre hors-couronne est de 42mm. Le bracelet d'origine est en résine, mais si on souhaite lui donner un look plus spatial, on peut l'équiper d'une bracelet velcro type NASA (SEB12100030), ce que j'ai fait. Le mien a été acheté chez Cheapest NATO. Ces bracelets au delà de leur histoire sont confortables, légers et facilement ajustables.

Montre Sturmanskie Gagarin vintage retro 33mm

12 avril 1961. A bord du vaisseau Vostok 1, le lieutenant Youri Gagarine, pilote de chasse de l'armée soviétique, s'envole pour ce qui sera le premier vol habité dans l'espace. A son poignet, la montre de dotation qu'il a reçu en 1957 à l'occasion de l'obtention de son brevet de pilote : une Sturmanskie ("navigateur" en russe) mécanique à 17 rubis, fabriquée par l'usine horlogère moscovite n°1 "Kirov" (abrégée 1МЧЗ Кирова) qui deviendra plus tard Poljot ("vol" en russe).

Montre Sturmanskie Gagarin 33mm

La Sturmanskie, produite depuis 1954 (1949 pour la version 15 rubis) n'a pas été conçue spécifiquement pour les vols spatiaux. Néanmoins elle supportera très bien le vol et deviendra ainsi la première montre spatiale, neuf ans avant la très connue Omega Speedmaster.

Cela faisait longtemps que je rêvais de cette montre historique. Les modèles d'époque sont rares, chers, souvent en mauvais état, fréquemment contrefaits, et contiennent du radium. Les rééditions disponibles jusque ici étaient de mon point de vue insatisfaisantes car trop grosses par rapport à l'original, et avec des cadrans présentant des différences par rapport au modèle historique. Aussi quand j'ai vu sur le site Maier Uhren que la marque russe Volmax proposait une version rétro mécanique en 33mm aussi proche que possible de l'original, je n'ai pas hésité longtemps.

Cadran montre Sturmanskie

Le cadran est 100% correct tant au niveau des couleurs que des motifs et de la typographie (le radium en moins). A la différence des rééditions en 40mm, les lettres du mot "Штурманские" sont bien droites. Le motif "1МЧЗ Кирова" est bien reproduit. Le verre, minéral, est dômé comme sur le modèle d'origine. La forme du boitier, avec une entre-corne de 16mm, est également conforme à l'original. Petite différence par rapport aux sturmanskies vintage : les aiguilles ne sont pas bleuies mais peintes. Mais la peinture est très bien réalisée. Leur forme est légèrement différente sans que cela dénature la montre.

Arrière boitier Sturmanskie

Le mouvement diffère également du modèle historique, car il n'est plus produit depuis très longtemps. A la place un Poljot 2609 "neuf de stock" à 17 rubis sans stops seconde, qui reste cependant légitime car produit par la même usine moscovite. Ces mouvements sont bien des mouvements neufs, provenant de l'usine Poljot et n'ayant jamais servi. D'après Volmax, ils ont été fabriqués entre 2000 et 2002 juste avant la fin de leur production. Après démontage du mouvement, chaque pièce est nettoyée, inspectée et lubrifiée. Le mouvement est ensuite ré-assemblé. Force est de constater que la montre fonctionne très bien.

Wristshot Sturmanskie 33mm

Au final j'adore cette montre tant pour son histoire que pour son esthétique. La taille de 33mm passe très bien sur un poignet de 17.5 cm. Le fait que la montre ne possède pas de lunette, qu'elle affiche une épaisseur de 12mm et soit montée sur un bracelet cuir épais de 3.5mm lui donne une présence plus importante que ce que son diamètre pourrait laisser penser.

Si vous êtes intéressés vous aussi par cette Sturmanskie, je vous conseille le site allemand Maier Uhren. Le service est excellent et je remercie Irina d'avoir fait l'interface avec le fabricant Volmax pour répondre à mes questions.

Casio G-Shock G2900F : le choix des plongeurs-démineurs de la Marine Nationale

C'est une G-shock d'entrée de gamme, sans aucun marketing autour, et c'est pourtant une des montres de dotation adoptée par les plongeurs démineurs de la Marine Nationale. Elle serait aussi utilisé par les plongeurs de la Gendarmerie Nationale.

Casio G-Shock G2900

Le modèle G2900F est à la fois basique et très complet. Son affichage LCD de grande dimension rend la montre extrêmement lisible et c'est probablement une des raison de son adoption par la royale. Sa taille très raisonnable la rend portable par tous, même par les petits poignets : visuellement elle n'est guère plus grosse qu'une DW5600. Le boitier est tout en rondeurs et ne présente pas d'aspérités. Parmi ses points forts, une autonomie remarquable de 10 ans, et un bouton d'illumination placé directement en façade, marqué du "G" emblème de la gamme. Comme toutes les G-Shock, la montre est étanche à 200m.

Casio G2900F au poignet

Côté fonctions on retrouve tout le nécessaire : en plus de l'heure (avec commutateur pour l'heure d'été) et du calendrier perpétuel, la montre propose une second fuseau horaire, 5 alarmes, un compte à rebours, un chronomètre, ainsi que la fonction "e-data" qui permet de stocker des informations alpha-numériques en mémoire. J'apprécie le fait que l'heure locale soit toujours visible dans le mode second fuseau horaire et dans le mode compte à rebours.

Montre Casio G-Shock G2900F au poignet d'un plongeur-démineur de la Marine Nationale

Au final, une G-Shock abordable avec un véritable pédigrée militaire, possédant toutes les fonctions utiles et facile à porter. La G-Shock 2900F peut être trouvée autour de 60€ sur Amazon, en fonction des coloris et des tarifs du moment.

Montre militaire britannique Pulsar G10

Dans un précédent billet, je vous avais présenté la G10 de chez CWC (Cabot Watch Company). Je vous présente aujourd'hui la version fabriqué par Pulsar (une filiale de Seiko), qui lui succède. Ce modèle est fabriqué exclusivement pour l'armée anglaise, et il n'existe à ma connaissance pas de déclinaison civile. Pour l'anecdote ce modèle est porté par... le Prince Harry qui l'a ramenée de son service en Afghanistan et la porte parfois lors de grandes occasions.

Montre militaire anglaise Pulsar G10

Visuellement, la G10 Pulsar est une réussite, avec un look paradoxalement plus rétro que la CWC du fait de la forme de son boitier à cornes droites et de l'absence de protège-couronne. Le boitier affiche une taille de 36mm hors couronne, et 39mm couronne incluse soit des dimensions similaires au modèle CWC. Par contre la G10 Pulsar est plus fine de par son boitier et son verre plat : 8mm seulement contre 10mm pour la CWC. Les pompes restent fixes.

CWC G10 Vs Pulsar G10

Les marquages militaires restent bien présents, avec le phéon britannique et le numéro NSN (NATO Stock Number) par contre la mention de la branche armée n'apparaît plus.

Marquages G10 Pulsar

Parmi les autres différences avec la G10 CWC, on note l'utilisation d'une verre minéral plat au lieu du verre acrylique bombé, l'absence du trappe pour changer facilement la pile (le boitier étant équipé d'un fond à pression), l'utilisation d'aiguilles droites au lieu d'aiguilles sabre, la peinture blanche sur les aiguilles, l'ajout d'un guichet dateur, ainsi que l'abandon du tritium pour du Luminova (d'où le "L" qui remplace le "T" sur le cadran). La lisibilité dans le noir est excellente :

Luminescence Pulsar G10

Les G10 Pulsar peuvent être trouvée régulièrement sur Ebay, souvent à un prix légèrement inférieur à celui des G10 CWC si on sait être patient, car la marque Pulsar est moins prestigieuse.

Shanghai 8120 : des chinoises vintage qui ne manquent pas de charme

Si la Chine est connue pour être l'usine du monde, le pays n'en possède pas moins ses propres marques, produites pour le marché intérieur comme pour l'exportation. La manufacture horlogère Shanghai produit ainsi des montres et mouvements depuis 1958. Je possède deux exemplaires de cette marques, qui sont en fait deux déclinaisons du modèle 8120. Ces modèles sont vendus neuf comme étant d'anciens stocks ou des rééditions, mais je n'ai aucune idée de leur date de production. Le mouvement semblerait toutefois avoir été produit à partir des années 1980.

montres Shanghai.

Les Shanghai 8120 possèdent un boitier en acier chromé qu'on dirait tout droit sorti des années 60. Cette impression est renforcée par l'usage d'un verre dômé en acrylique. Le diamètre hors couronne est de 35.5 mm pour un entrecorne de 18 mm. Les cornes relativement longues du boitier lui donnent une présence plus importante que ce que son faible diamètre pourrait laisser penser. La montre est parfaitement proportionnée.

Montre Shanghai Kon-Tiki

Le mouvement qui anime ces montres est un SB1H mécanique, à 17 rubis, sans stop seconde. Je n'ai pas mesuré sa précision, mais je l'estime tout à fait satisfaisante, puisque je peux porter deux semaines la montre sans avoir besoin de le remettre à l'heure. Coté réserve de marche, là encore c'est la grande inconnue, mais on en doit pas être loin des 40 heures.

Montre Shanghai "Servir le peuple"

Pour ce qui est des cadrans, mon choix s'est porté sur deux version bien spécifiques. Le premier est un "hommage" à l'Eterna Kontiki. Pour l'anecdote, parce que les tarifs des Eterna sont bien moins accessibles et aussi parce que cette copie est plus fidèle à l'original que les modèles Eterna actuels ;) Le second est un modèle historique puisque il porte la devise calligraphiée "servir le peuple" par Mao Tsé Toung. Bien que je n'ai absolument aucune sympathie pour le communisme, je trouve intéressant qu'une montre porte une telle devise.

Si vous êtes intéressés par ces montres, sachez qu'elle sont très abordables : une cinquantaine d'euros environs sur good-stuffs.com.

Montre de chemin de fer Pulsar PJ6007

18 avril 1891, près de Kipton (USA). Le train postal numéro 14 rentre en collision à plein vitesse avec le Toledo express, tuant 9 personnes. L'origine de cet accident ? Un retard de 4 minutes du Toledo Express, dû à une montre mal réglée. Sur une ligne utilisée dans les deux sens, un tel retard ne pardonne pas. Pour éviter qu'une telle catastrophe ne se reproduise, les compagnies ferroviaires vont demander à l'horloger Webster Ball d'établir un cahier des charges pour les montres de chemin de fer.

Montre Pulsar railroad approved

Par la suite cette norme sera adoptée (et adaptée) par les différentes compagnies de chemin de fer américaines, canadiennes et du monde entier. Outre les spécificités techniques relatives à la précision et à la fiabilité, les cahiers des charges normalisent également l'apparence des montres. Celles-ci doivent posséder un cadran en email blanc, des index à chiffres arabes noir imprimés en gras, et des aiguilles noires, le tout afin d'assurer une lisibilité maximale. Certains cahiers des charges exigent également la présence sur la cadran d'un second index au format 24 heures, et l'utilisation d'une aiguille des heures en forme de poire.

Les montres de chemin de fer ont pour la plupart cessé d'être obligatoires dans les années 70. Néanmoins des montres de chemin de fer continuent d'être produites, car gages de précision et de lisibilité. Celles-ci portent en général la mention "railroad approved" sur le cadran. Les principaux fabricants sont Ball (gammes Railroad et Trainmaster), Seiko (modèles SNE045, SNE064 et SNE179) , Citizen (modèle BM8180-54A) et Pulsar (modèles PJ6007 et PXN021).

Montre de chemin de fer Pulsar

La Pulsar PJ6007 que je possède affiche tous les attributs de la montre de chemin de fer : cadran blanc, index à chiffres arabes noirs, index secondaire rouge, aiguilles noires, avec une forme de poire pour l'aiguille des heures. Cette montre est réservée au marché nord-américain. Le mouvement quartz est un VJ33, assemblé semble-t-il au Japon. Je n'ai pas réussi à retrouver ses spécifications complètes, mais pour un mouvement de milieu de gamme sa précision est très bonne, bien meilleure que les 15 secondes par mois annoncées, avec une aiguille des secondes parfaitement alignée avec la cadran. Le diamètre du boitier est de 37 mm hors couronne. La montre est livrée avec un bracelet acier de très bonne facture, mais j'ai choisi de la porter sur un NATO noir qui met en valeur ses cornes et renforce son coté vintage.

Si vous êtes intéressé par cette montre, sachez qu'elle se fait un peu rare désormais. Le site Chic Time la propose encore autour de 98€, mais le mieux est encore de créer une recherche sur Ebay.

Bracelets perlon : look vintage et confort

Vous n'aimez ni le métal ni le cuir pour vos montres ? Vous êtes à la recherche d'un bracelet une pièce extrêmement confortable, spécialement par temps chaud ? Les NATO vous lassent ? Vous appréciez le look vintage ? Les bracelets de montre perlon pourraient bien être faits pour vous !

Montres et bracelets perlon

Le perlon est une fibre polyamide, plus résistante que le nylon, mais aussi un peu moins souple. De ce fait la construction des bracelets de montre en perlon est spécifique : la matière est tressée, et non pas tissée. Les bracelets perlon ne possèdent pas de trous, car l'ardillon se glisse entre les mailles du tressage. Cela permet d'avoir une précision de réglage fine, de 3 à 5 mm. La boucle est également réglable, au lieu d'être fixe comme sur les autres bracelets. Il est donc possible de configurer son bracelet perlon pile à la bonne taille pour son poignet.

Bracelet perlon : détail boucle réglable

De par son look, et parce qu'il est très fin (1mm environ), les bracelets perlon accompagnent parfaitement les montres vintages, ainsi que les montres modernes minimalistes. Il est encore plus confortable qu'un NATO par temps chaud, grâce aux micro espaces entres les mailles qui le rendent très respirant. Il était d'ailleurs utilisé autrefois sur certaines montres militaires comme bracelet "tropical". C'est aussi un des bracelets les plus léger qui soit. Son seul inconvénient à mon sens réside dans les boucles utilisées qui sont très rustiques. On dirait qu'elles ont été estampillées à la presse dans de la tôle d'acier, puis polies. Leur construction fait que l'ardillon possède un jeu latéral. Cela dit je considère que cette rusticité fait partie du charme, et je n'ai absolument rien à redire sur la solidité de ces boucles. C'est du costaud !

Montre Citizen NY0040 sur bracelet perlon

Les bracelets perlon peuvent être trouvés dans une grand diversité de coloris, certains ayant même des motifs. J'achète les miens chez le vendeur Ebay NATO Ministry, parce que ce vendeur est fiable et que ses perlons et NATO sont d'un excellent rapport qualité prix.

Mono-aiguille Luch : la montre précise à 5 minutes près

Si vous êtes un lecteur régulier de ce blog, vous savez probablement que j'apprécie les montres de l'est. Cette fois-ci c'est à la production belarusse que nous allons nous intéresser, avec une montre mono-aiguille de la marche Luch (prononcer "louche").

Montre mono-aiguille Luch

L'usine Luch est basée à Minsk depuis 1953. Elle fût la première manufacture horlogère belarusse, et a également produit des montres sous la marque Zarya. Mais sa production ne se limite pas aux montres : l'usine fabrique également des horloges pour voitures, des manomètres, des circuits imprimés et des composants de télémétrie.

La montre est équipé du mouvement mécanique 1801.1, conçu à l'origine pour des montres de femme, la marque étant spécialiste de ce type de produits. Ce mouvement équipé de 15 rubis tourne à 21600 battements par heure. La réserve de marche est donnée pour 38h. La précision actuelle de mon exemplaire est de +35 secondes par jour selon le logiciel TG Timegrapher, ce qui est correct pour une montre de ce prix, qui plus est quand il s'agit d'une mono-aiguille dont la résolution du cadran est de 5 minutes :)

Car oui, cette montre ne possède qu'une aiguille : pour lire l'heure on regarde donc le positionnement de l'unique aiguille sur le cadran doté de 144 indices (un tous les cinq minutes). Pas très pratique pour chronométrer la cuisson des pâtes certes, mais pour ce qui est de savoir l'heure on s'y fait très facilement. Et pour ce qui est de vérifier si la montre fonctionne en l'absence d'aiguille des secondes, il suffit de coller la montre à son oreille, le tic-tac du mécanisme étant clairement audible.

Au niveau de l’esthétique, la montre affiche un style minimaliste qui rappelle beaucoup les manomètres et instruments de mesure. Pas de jolies gravures sur le fond comme chez Vostok. Pas de matières phosphorescentes sur le cadran ni sur l'aiguille non plus. Par contre le verre est bien un verre minéral. Le diamètre du boitier hors couronne est de 37.6mm, l'entrecorne de 20mm. Mon exemplaire était doté d'un bracelet en lézard brun de facture tout à fait correcte. Mais préférant limiter le recours au cuir, j'ai opté pour un bracelet perlon.

Au niveau fonctionnel, je trouve la couronne plutôt petite. Rien qui ne rende le remontage pénible, mais attention quand même si jamais vous avez de très gros doigts :)

Au final une montre mécanique vraiment originale pour un prix modique (une soixantaine d'euros via Ebay, une cinquantaine chez Amazon qui en propose parfois). Si vous n'aimez pas le cadran blanc et le boitier chromé sachez que plusieurs autres cadrans sont proposés (noir, argenté ou champagne, avec caractères cyrilliques ou latin) ainsi que d'autres finitions de boitier (nitrure de zirconium argenté, doré ou noir). Il existe même une version pour gauchers, avec couronne à gauche !

Camper MK1 : réédition d'une Timex militaire

Si vous aimez les montres militaires américaine vintage de la fin des années 60 au début des années 80, mais que vous disposez d'un tout petit budget, le modèle TW2P88400 de chez Timex Archive, aussi appelé Camper MK1, pourrait bien vous interesser. Celui-ci reprend en effet l'apparence d'un modèle militaire très rare de chez Timex produit en 1982 basé sur la norme MIL-W-46374B. Le modèle original était mécanique, la réédition est à quartz. On y perd un peu de charme, mais on reste dans le positionnement du modèle de base, à savoir celui d'une montre bon marché. Il est à noter que ce modèle avait déjà été réédité dans les années 80 avec un mouvement mécanique. Il avait notamment été adopté par le héros de série MacGyver.

Timex TW2P88400

A la différence de bien de rééditions, la montre respecte pleinement les dimensions et particularités du modèle original : 36mm de diamètre hors-couronne, entrecorne de 18mm, distance entre les cornes de 42mm, verre acrylique dômé, bracelet olive type US Army. Le boitier est en matière plastique de couleur olive comme l'original. Les anses sont fixes, intégrées au boitier.

Timex TW2P88400 vue de doses avec anses fixes

Le boitier peut sembler léger (d'ailleurs il l'est : la montre ne fait que 16 grammes !) mais il ne fait que répliquer fidèlement l'aspect du modèle militaire, conçu pour être bon marché et jetable. Il est d'ailleurs bien précisé dans la spécification MIL-W-46374B qu'il est question "d'une montre avec boitier plastique, conçue pour les applications où un haut degré de précision n'est pas nécessaire" et que "la montre n'est pas prévue pour faire l'objet d'opérations de maintenance au sein du système d'approvisionnement des armées".

Coté cadran on est là encore très proche du modèle original, si ce n'est que les marquages relatifs à la radioactivité de la montre sont absents. Le logo Timex, comme sur la première réédition des années 80, est par contre présent ainsi que les petites vagues indiquant que la montre résiste à l'eau.

Les aiguilles par contre diffèrent sensiblement du modèle militaire et reprennent en fait l'apparence de la version civile des années 80 : le modèle militaire possédait des aiguilles seringue, la réédition civile des aiguilles bâton. Mais celles-ci s'intègrent très bien au design.

La montre est proposée à 60€ environ chez Timex Archive. Ca peut sembler un peu cher pour une montre plastique (Timex propose des montres acier pour le même prix), mais ça reste très abordable si on considère qu'il s'agit de la réédition d'un modèle historique, par une marque qui a réellement fourni l'armée américaine ;) Guettez les promotions : j'ai réussi à avoir mon exemplaire à 48€ port inclus. Si c'est votre première commande vous aurez droit à une réduction de 15% ce qui fait la montre à 51€.

Momentum Atlas 38 : une fieldwatch 100% titane

Le modèle Atlas 38 de chez Momentum est une montre de type fieldwatch, construite intégralement en titane. Ce métal est très solide, mais surtout très léger : bracelet inclus, la montre pèse à peine 41 grammes! Le boitier et la bouclerie de la montre sont entièrement microbillés, ce qui donne au titane un rendu mat du plus bel effet. Ceux qui n'aiment pas les montres qui brillent seront comblés ;)

Montre Momentum Atla 38

Le diamètre du boitier hors couronne est de 38mm, 41mm avec la couronne. L'épaisseur de la montre est de 10mm environ, ce qui en fait un modèle vraiment passe-partout. Le verre est légêrement bombé. La couronne est vissée, ce qui permet de garantir une étanchéité jusque 100m.

Phosphorescence Momentum Atlas

Le cadran de la montre s'inspire clairement de ceux des montres militaires, sans chercher à copier fidèlement un modèle en particulier. Mon exemplaire possède un cadran à fond phosphorescent, avec les index et aiguilles peints en noir (d'autre combinaisons de couleurs sont également disponibles). La phosporescence est de qualité tout à fait correcte, pas forcément intense, mais tenant bien près de 8h. En pleine lumière, le fond affiche une belle couleur ivoire, sans teinte verdâtre.

Momentum Atlas au poignet

Le bracelet, fabriqué en Italie, est en Cordura avec une doublure en Lorica, un cuir synthétique anti-allergies et résistant à l'humidité (les végétariens apprécieront). Si les bracelets textiles ne sont pas votre truc, des variantes sont également disponibles avec bracelets en titane, en caoutchouc naturel ou en cuir.

En ce qui concerne le mouvement, celui-ci est un VX32G de chez Epson/Seiko. Il s'agit d'un mouvement quartz à un rubis, d'une précision de +/- 20 secondes par mois, capable de fonctionner 5 ans sur une seule pile.

Au final une montre facile à porter, solide, extrêmement lisible avec un look très sympa ! Pour le prix compter 77€ environ pour la version noire sur NATO (la moins chère sur Amazon). Mais plein d'autres modèles sont proposés (attention une version 32mm pour les femmes est aussi disponible).

Rotary Ocean Avenger, une plongeuse des 60's

Vous aimez les montres de plongée au look vintage ? Le modèle Ocean Avenger de chez Rotary pourrait vous plaire. Avec son mélange d'aiguilles flèche et dauphine elle semble s'inspirer des Aqua Terra ou Sea Master de chez Omega, mais cette Ocean Avenger n'est pas un hommage : il s'agit en fait de la réédition quartz d'un modèle proposé par la marque dans les années 60. La marque Rotary fût elle-même fondée en 1895 en Suisse.

Rotary Ocean Avenger

Cette réédition est assez joliment exécutée. Le diamètre du boitier hors couronne est de 40mm soit la taille des montres de plongée de l'époque. L’entre-corne est de 20mm. Les indices des heures sont appliqués et phosphorescents. La couronne est signée du "R" de Rotary. La lunette tournante, vernie et légèrement bombée, possède 120 clics. Coté verre, on est sur un verre minéral dômé, ce qui est plutôt rare dans cette gamme de prix et fidèle à l'esprit vintage de la montre.

Rotary Ocean Avenger vue de côté

La profondeur d'étanchéité n'est pas donnée par Rotary, qui préfère utiliser la notion de "Dolphin Standard" : en gros vous pouvez vous doucher, nager et faire de l'apnée avec cette montre, mais pas de la plongée. De ce que j'ai lu sur les forums horlogers, le Dolphin Standard serait équivalent à une étanchéité de 100m.

Rotary Ocean Avenger wristshot

Coté mouvement la montre est équipée d'un quartz "de haute précision" sans que la référence exacte soit précisée sur le site Rotary ou dans la notice. Les forums évoquent un mouvement suisse Ronda 505 à un rubis, ce qui est possible s'agissant d'un mouvement basique mais de qualité. La précision de ce mouvement est de -10 à +20 secondes par mois, soit la précision standard des montres à quartz.

L'Ocean Avenger peut être trouvée au prix de 130€ environ sur Amazon.

Différents types de montres militaires

Les montres militaires suscitent beaucoup d'enthousiasme chez les amateurs de montres et d'équipement tactique, du fait de leur technicité et du prestige de leurs porteurs. Toutefois, le terme "montre militaire", usé et abusé, recouvre en fait des réalités très différentes. L'occasion de faire le point sur différents types de montres militaire.

Montres militaires

Les montres de dotation

Les montres de dotation, au sens strict, sont les seules vraies montres militaires, puisque elles ont été fabriquées pour l'armée, sur la base d'un cahier des charges défini par celle-ci et ne sont distribuées en principe qu'aux seuls militaires. Les montres de dotation comportent le plus souvent des marquages et un cadran spécifique. Ces montres ont eu leur heure de gloire, mais sont rares aujourd'hui. A ma connaissance il ne reste aujourd'hui que les montres CWC de l'armée britannique. Dans le passé, Hamilton, Elgin, West End, Stoker & Yale et de multiples marques ont équipé les forces armées. Les montres Vostok ZAKAZ sont un cas à part, car elles ont bien été commandées par l'armée russe, mais étaient essentiellement des montres de foyer.

Les montres de dotation peuvent également être dans certains cas des montres civiles respectant le cahier des charges de l'armée, qui sont achetées par celle-ci et fournies aux soldats après avoir eu leur boitier marqué. C'est le cas par exemple des montres G-Shock et Timex de la Marine Nationale française. Il arrive également que des montres civiles soient adaptées pour l'armée juste au niveau du cadran et du boitier, comme le chronographe Pulsar de l'armée de l'air britannique.

Les montres civiles utilisées par les militaires

L'armée ne fournissant plus que très rarement des montres de dotation, les militaires actuels utilisent des montres achetées sur leur propres deniers. Sur ce marché, la gamme G-shock de chez Casio, les montres Timex (outre-atlantique) et Suunto se taillent la part du lion. Plusieurs modèles de ces marques sont d'ailleurs référencées dans le catalogue NSN de l'OTAN, ce qui leur donne une légitimité militaire aux yeux des amateurs. C'est le cas (entre autres) des modèle DW-5600 et DW-9052 de chez Casio et du modèle T45181 du chez Timex.

On trouve également sur le marché civil des montres conçues principalement pour les militaires, dont certaines répondent aux spécifications de l'armée, sans pour autant être des montres de dotation. Traser, Luminox et KHS par exemple en font partie.

Les rééditions civiles de montres militaires

Certaines marques ayant fourni l'armée autrefois en montres de dotation rééditent aujourd'hui certains modèles. C'est le cas de Hamilton avec quelques modèles de sa gamme Khaki, et de Bulova avec son modèle 96A102, ou de la marque allemande Laco. Il faut toutefois observer que ces rééditions ne sont pas 100% fidèles aux modèles originaux : l'apparence est conservée, mais les mouvements ou les dimensions peuvent être remis au goût du jour.

Les montres de style militaire

Les montres au look militaires sont légion, et ne sont que des montres civiles empruntant des éléments de style issus du monde militaire. La Seiko "military" (modèle SNK809) n'a ainsi que de militaire que le nom.

Vostok Komandirskie 861031 : une field watch soviétique

La Komandirskie 861031 est un modèle qui se différencie nettement du reste de la gamme : son boitier tout d'abord n'est pas chromé ou poli mais micro-billé ce qui lui donne un coté plus spartiate et moins clinquant que ses petites sœurs. Le verre diffère également, puisqu'il s'agit d'un verre minéral plat et non pas d'un plexiglas dômé. Le modèle ne possède pas de lunette. Enfin, la taille de l'entrecorne est de 20mm au lieu de 18mm chez les Komandirskies, ce qui couplé au boitier type 86 massif (39mm de large hors couronne) lui donne une bonne présence au poignet. Pour ce qui est de la mécanique interne par contre on est sur un très classique mouvement mécanique 2414.

Vostok Komandirskie 861031

Le modèle est récent, sorti apparemment au cours de l'été 2016, et encore peu distribué. Son esthétique, tant au niveau du cadran que du boitier vient tout droit des modèles "ZAKAZ" produits pour le ministère de la défense russe dans les années 70 (exemples ici pour le boitier et là pour le cadran). Le bracelet d'origine en cuir étant un peu trop fin à mon goût, je l'ai remplacé par un NATO noir qui lui donne une apparence plus équilibrée, même si moins historiquement correct.

Vostol Komandirskie 861031

Ce modèle ainsi que de nombreux autres peut être commandé auprès du vendeur Koche Vikto sur Ebay pour 33€ environ port inclus. La communication et le service de ce vendeur sont excellents, et l'expédition plus rapide que la moyenne. Koche Vikto propose également en exclusivité des NATO en cuir en 18, 20 et 22mm siglés Vostok.

Vostok Amphibia 120512

Avec ses quatre gros index en forme de triangle et sa sérigraphie "Сделано в России" ("fabriqué en russie") courbée, l'Amphibia 120512 semble emprunter des éléments de style à l'Eterna Kon-Tiki et à la Tudor Blackbay. Pourtant ce cadran n'est qu'une réédition d'une des premières versions d'Amphibia des années 70.

Vostok Amphibia 120512

Les index avec leur teinte tirant légèrement vers le vert renforcent l'aspect vintage de la montre. Cette teinte pourrait laisser à penser qu'ils sont luminescents mais ce n'est pas le cas : seuls les points le sont, comme toutes les autres Vostok. A la différence de la plupart des Amphibia, la trotteuse n'est pas rouge, mais bleue. On retrouve également une touche de bleu sous forme de points sur la lunette. Le tout lui donne une allure ultra-classieuse (enfin c'est mon opinion). Comme le modèle 710916 présenté il y a quelques temps, cette Amphibia ne comporte pas de date. Un bon point pour ceux qui n'aiment pas à avoir régler celle-ci quand ils décident de porter la montre. Côté bracelet, pas de cuir mais un vrai bracelet de plongée de 18mm de large en silicone, très confortable et souple, mais évidemment moins respirant qu'un bracelet textile. Celui-ci ne semble pas trop attirer la poussière pour un bracelet silicone. Pour le reste on est sur du très classique chez Vostok : mouvement automatique 2415 à 31 rubis et boitier acier type 120.

Ce modèle peut être trouvé chez Meranom, ou sur Ebay en fouillant un peu, par exemple chez Zenitar.

Montres Vostok : quelle précision ?

Quelle précision attendre d'une montre Vostok à 35€ ? Le prix extrêmement abordable de ces montres peut légitimement faire douter de leur fiabilité, bien que leurs possesseurs en soient le plus souvent satisfaits. Histoire d'être objectif j'ai donc soumis une des Komandirskies que je possède à un test de dérive sur une semaine. Cette Komandirskie est de fabrication récente, a été choisie au hasard, n'a jamais été ajustée après sa sortie d'usine. J'ai porté la montre une semaine complète, en la remontant chaque jour puisque il s'agit d'une montre mécanique et pas automatique. L'heure de référence pour mesurer la dérive était un réveil Casio équipée de la technologie Waveceptor, lui permettant de se synchroniser avec les signaux émis par les horloges atomiques du monde entier.

Test de précision montre Vostok Komandirskie

Le test a duré précisément 593342 secondes. Le 24 avril à 19h20 et 26 secondes, ma Komandirskie affichait un décalage d'une seconde de retard par rapport à l'heure atomique. Le 1er mai à 16h09 et 28 secondes, ma Komandirskie affichait une avance de deux minutes et 27 secondes, soit 147 secondes d'avance. Ramené à exactement sept jours cela fait une avance de 150 secondes (2 minutes et 30 secondes) par semaine, soit 21.5 secondes de dérive en moyenne par jour.

Certes, ce n'est pas la précision COSC (-4 seconde à +6 secondes par jour) qu'atteignent certaines montres de luxe qui donnent une heure juste à 99.99% sur une période de 24h. Mais ma Komandirskie donne une heure juste à 99.98% sur la même période, pour un prix des centaines de fois inférieur. Dans la pratique, cette précision est tout à faite suffisante pour ne pas rater un train ou un rendez-vous. Et remettre à l'heure sa montre une fois par semaine fait de toute façon partie du charme désuet des montres mécaniques ;)

Seiko SNX447 : délicieusement vintage

Bien que de fabrication récente, le modèle SNX447 de chez Seiko possède un look très vintage, de par ses dimensions, de par la forme de son boitier et de par son cadran vert jade.

Montre Seiko 5 SNX447

Le diamètre du boitier hors couronne est de 36mm environ pour une épaisseur de 11mm, soit la taille classique des montres habillées et des montres anciennes. La couronne est située à 4h. Le bracelet est de type Oyster, en tôle d'acier pliée. Si la tôle pliée est délaissée aujourd'hui au profit de l'acier massif, il faut savoir que c'est Rolex qui introduisit ce type de bracelet dans les années 70. Le bracelet choisi par Seiko participe donc au coté vintage de celle-ci.

seiko-snx447-profil.jpg

La cadran vert jade soleillé est de toute beauté. Les indices appliqués sont bien visibles et brillent bien dans le noir du fait de leur surface (mais pas très longtemps). Si vous n'aimez pas le vert, la montre est disponible dans de multiples versions, notamment avec cadrans noir (SNXS79), argenté (SNX111), bleu (SNXS77), champagne (SNX995) et doré (SNXS81).

Au niveau de la mécanique, s'agissant d'un modèle de la gamme Seiko 5, on y retrouve le très classique mouvement automatique 7S26 à 21 rubis, avec une réserve de marche de 43h environ.

Le modèle est relativement rare. On le trouve des fois chez Amazon (mais pas à l'heure où j'écris cet article). Ne pas hésiter à mettre une alerte dans Ebay pour être averti dès qu'un exemplaire est proposé à la vente.

Citizen Eco-Drive BM6831-24B : une flieger solaire

Le modèle BM6831-24B de chez Citizen est une montre à quartz dont le look s'inspire fortement des montres d'aviateurs allemandes de la seconde guerre mondiale ("Beobachtungsuhr Baumuster A", aussi appelées "Flieger type A"). La montre fait également un petit emprunt aux "field watch" américaines, avec la présence d'un second index allant de 13h à 24h.

Montre Citizen BM6831

La BM6831-24B fait partie de mes montres les plus larges (42mm hors-couronne) mais se porte très facilement de par sa faible épaisseur (à peine 10mm) et ses cornes courbées :

Montre Citizen BM6831 vue de côté.jpg

La montre est livrée d'origine avec un bracelet deux pièces en nylon beige. Le trouvant personnellement un peu pâle, je l'ai remplacé par un NATO 20mm de type "Bond" noir et brun.

Wristshot Citizen BM6831jpg

La BM6831-24B comme beaucoup de montres Citizen est équipée de la technologie Eco-Drive, qui permet de recharger la batterie en utilisant l'énergie solaire. C'est le cadran qui sert de capteur. Je trouve la technologie assez bluffante : s'il n'y avait pas la mention Eco-Drive sur le cadran, rien ne permettrait de dire qu'il s'agit d'une montre solaire. La réserve de marche est de 6 mois une fois la batterie entièrement chargée (cf le manuel). Bien que je ne porte la montre peut-être qu'une semaine tous les 3 mois, et que je la conserve dans une pièce plutôt sombre, je n'ai jamais épuisé la réserve de marche. Il ne faut donc pas d'énormes quantités de lumière pour conserver la montre en état de fonctionnement. De toute façon, si la batterie passait sous un niveau critique, la montre le signalerait en bougeant la trotteuse toutes les 2 secondes au lieu de toutes les secondes. Malin non ?

La gamme BM6831 semble ne plus être fabriquée, mais on trouve encore nombre de variations chez divers distributeurs. Quelques exemples parmi d'autres : bracelet nylon beige et cadran blanc, bracelet métal et cadran noir, bracelet métal et cadran blanc, bracelet nylon khaki, cadran noir et index jaunes.

Casio G-Shock DW-5600

Je ne suis pas un fan inconditionnel des G-Shock, trouvant nombre de leurs modèles bien trop gros à mon goût. Mais la DW-5600 n'appartient pas à cette catégorie, bien au contraire. J'en possède deux exemplaires : le modèle DW-5600E, reprenant le look du modèle historique de 1987, et la version en noir intégral DW-5600BB.

Casio G-Shock DW-5600

Avec ses 12mm d'épaisseur, sa largeur de 43mm et son esthétique minimaliste venue des années 80, la DW-5600 sait rester discrète et peut se porter tout aussi bien au bureau que dans la verte. Elle n'en reste pas moins une montre de baroudeur, adoptée par les militaires du monde entier, à tel point que l'OTAN lui a attribué un numéro NSN : 01-356-5944. La DW-5600 est également une des rares montres agréée par la NASA pour les vols habités.

En ce qui concerne les fonctions, celles-ci restent basiques mais couvrent la plupart des besoins réels : chronomètre, compte à rebours, et plusieurs alarmes. Il est cependant dommage que la DW-5600 ne propose pas de second fuseau horaire.

Les différentes variations de DW-5600 peuvent être trouvée un peu partout, notamment sur Ebay et chez Amazon.

Vostok Kama : l'autre Vostok

Bien moins connue que les Amphibia et les Komandirskie, la gamme Kama de chez Vostok est née en 1952. Le nom Kama vient de la rivière qui longe les usines Vostok à Chistopol.

Vostok Kama 511325

Le modèle présenté aujourd'hui (référence 511325) est une réédition moderne, mais très proche de l'original au niveau du style, même si les modèles anciens possédaient en général une petite seconde. La taille n'a pratiquement pas changé par rapport aux modèles originaux : 35mm hors-couronne, pour un entrecorne de 18mm. La montre est petite par rapport à la moyenne, mais se porte très bien. On est finalement proche des dimensions d'une Hamilton des années 40-50, ou d'une Rolex Explorer de 1ère génération. Comme c'est souvent le cas chez Vostok, l'arrière du boitier est décoré :

Aigle bicéphale russe

Outre leur taille, les Kama se distinguent des autres Vostok par le fait que le verre est minéral et non pas acrylique, que la lunette est fixe, et que la couronne n'est pas flottante, mais solidaire de la tige.

Les Kama sont équipées d'un mouvement mécanique 2414A à 17 rubis, le même qui équipe les Komandirskie. Sa réserve de marche est de 38h environ. A la différence des Komandirskie, la montre peut être remontée sans tirer ni dévisser la couronne. Le mouvement 2414A affiche la date, mais tous les modèles Kama ne possède pas de guichet dateur. C'est le cas par exemple de la Kama de ma moitié :

Vostok Kama : modèles homme et femme

Avec leur look vintage, je trouve les Kama attachantes. Qui plus est leur coût est modique, en général moins de 35€ port inclus sur Ebay et sur les sites russes. de quoi se faire plaisir sans grever le porte-monnaie :)

Vostok Amphibia 710916 : une plongeuse au look 70's

L'Amphibia du jour est un modèle inspiré du modèle commémoratif "1967" de chez Vostok, lui-même inspiré du la toute première Amphibia de 1967. Comme toutes les Amphibia, elle est étanche à 200m. C'est d'ailleur marqué dessus, si vous lisez le cyrillique ;)

Vostok Amphibia 710916

La Vostok 710916 se démarque par le fait qu'elle ne comporte pas de guichet pour la date, ce qui fera plaisir à ceux qui n'aiment régler la date sur les Vostok, et donne un aspect plus épuré au cadran. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les larges index blancs ne sont pas luminescents. Par contre les point, communs à toutes les Komandirskie et Amphibia, sont eux bien luminescents.

Le boitier est de type 710, connu aussi sous le terme de "ministry". Ce boitier en forme de coussin est plus large que la moyenne des Amphibia, d'où une présence plus marqué au poignet. Ses dimensions restent toutefois très raisonnables, avec un diamètre de 40mm hors couronne. L'entrecorne de 20mm est également plus large que la moyenne des Amphibia et Komandirskie, qui sont en 18mm.

Ma montre a été livrée avec un bracelet en cuir de marque Siena avec une texture imitant le crocodile, d'une qualité bien supérieure à celle des bracelets Vostok standards. J'ignore si j'ai été chanceux ou si Vostok a décider de monter en gamme pour leurs bracelet. Avec son look retro 70's, je trouve ce modèle très fun. Je l'imaginerais très bien porté par un fonctionnaire d'une ambassade soviétique occidentale dans les années 80 :)

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