Château de plomb

Il est bon en matière de spectrométrie gamma de s'affranchir au maximum du bruit de fond en utilisant un château de plomb servant de blindage contre les radiations extérieures. Je possédais déjà un petit contenant enveloppé de plomb (1 ou 2mm d'épaisseur), mais celui-ci était assez peu efficace. Le nouveau, composé à partir d'un rouleau de plomb de toiture est déjà bien plus satisfaisant.

Chateau de plomb

La majorité du rayonnement venant de l'horizon (rayonnement tellurique) j'ai d'abord crée une base carrée de 20cm de côté et d'une épaisseur d'environ 7.5mm. Avec le plomb restant j'ai créé un cylindre avec des parois épaisses d'environ 8mm. L'ensemble pèse 8kg. L'ensemble des surfaces ont été recouvertes de papier aluminium puis d'adhésif transparent afin d'éviter toute contamination au plomb.

Les spectres produits montrent bien une amélioration de la résolution dans les basses et moyennes énergies. Certains pics apparaissent, qui avaient auparavant l'apparence de simples bosses, ou n'étaient pas visibles du tout. Cela est clairement visible sur ce spectre d'un manchon de lanterne au thorium. Le spectre sans château y apparaît en rouge, et le spectre avec château en bleu :

Spectres gamma avec et sans chateau

Alors certes, ça ne vaut pas un château de plusieurs dizaines ou centaines de kilos, mais c'est déjà ça, et c'est bien plus transportable. En terme de CPS, on passe de 2.48 à 0.6 détections par seconde pour le seul bruit de fond, soit une division par un rapport de plus de 4. Je n'exclue pas de rajouter dans le future quelques lingots de plomb supplémentaires autour du puits pour améliorer encore le rapport signal/bruit.

Rechercher dans Google de façon tactique

Les moteurs de recherche sont de formidables outils pour accéder à l'information et tout le monde les utilise. Cependant bien peu de personnes savent exploiter tout leur potentiel et la plupart ignorent même la notion d'opérateurs de recherche. Parce que l'information est précieuse, voici quelques astuces pour interroger Google de la façon la plus "tactique" possible ;)

Chercher une expression exacte

Vous souhaitez rechercher un bout de phrase exacte, ou le nom d'une personne ? Utilisez les guillemets : Google vous remontera uniquement des pages contenant l'expression exacte que vous avez spécifiée. Notez que tous les opérateurs evoqués dans cette article peuvent être combinés et utilisé plusieurs fois dans une même requête.

Exemple : "kit EDC"

Opérateurs booléens

Il est possible sur Google d'utiliser les opérateurs booléens "OR" (ou) et "AND" (et). L'opérateur "AND" permet de rechercher les pages contenant à la fois la première et la seconde expression. L'opérateur "OR" permet de rechercher les pages contenant soit la première expression soit la seconde, soit les deux.

Exemples : edc AND survie, "mon edc" OR "mon kit EDC"

Exclure un ou plusieurs termes

Vos souhaitez exclure de vos résultats de recherche certains termes ? Google vous permet d'utiliser le signe "-" juste devant un terme pour exclure les pages contenant ce terme.

Exemple : survivalisme -"piero san giorgio" -"vol west"

Chercher un type de fichier

Google permet la recherche de mots-clés dans certains types de fichiers uniquement. Beaucoup d'extensions sont gérées par Google. Dans la pratique j'aime beaucoup restreindre mes recherche aux seuls PDF car on y trouve souvent de l'information de qualité et bien mise en forme. L'opérateur pour chercher un type de fichier est "filetype:" suivi de l'extension.

Exemple : effets des faibles dose radioactivité filetype:pdf

Chercher sur un site web

Vous souhaitez faire votre recherche sur un site uniquement ou sur plusieurs sites sélectionnés ? C'est possible avec la commande "site:". Il est également possible avec cet commande de chercher sur un répertoire, un sous-domaine (ex:fr.wikipedia.org), ou une extension (ex:fr).

Exemples : compteur geiger site:sebastien-billard.fr, kit edc site:nopanic.fr OR site:sebastien-billard.fr

Envie de découvrir d'autres opérateurs ? Allez-donc faire un tour sur cette synthèse, plus complète que l'aide Google elle-même.

GPS Dakota 10 : mon compagnon rando et tourisme

En matière d'orientation, il existe deux écoles : certains préfèrent les cartes papier traditionnelles et la boussole, tandis que les autres optent pour le GPS. Pour ma part, le GPS est devenu l'outil primaire de navigation, même si je garde parfois une carte en backup.

GPS randonnée Dakota 10

Mon GPS est un Dakota 10 de chez Garmin, que je possède depuis plusieurs années. Il s'agit d'un GPS rando d'entrée de gamme, robuste, résistant à l'eau (IPX7) avec écran tactile capable d'afficher un fond cartographique. L'écran est très loin de la haute définition, mais contient bien assez de pixels pour s'orienter et explorer la carte. La mémoire interne du GPS, non extensible, est de 850 Mo : c'est assez pour contenir une cartographie détaillée de la moitié de la France, ou d'un pays comme la Belgique. Le Dakota 10 est alimenté par deux piles AA. J'utilise des Eneloop, mais l'appareil accepte également les piles lithium. Son autonomie officielle est de 20h. Dans la pratique, un jeu de deux piles dure souvent une journée et demi, avec des consultations très fréquentes de l'écran. Quand les températures descendent en dessous de 5 degrés cependant les piles sont moins efficaces, et il faut compter quatre piles pour la journée. Il en va peut-être autrement des piles lithium mais je n'ai jamais essayé. Le Dakota 10 ne possède pas de boussole magnétique et ne permet donc pas de trouver un azimuth à l'arrêt. C'est pourquoi je l'ai doté d'une mini-boussole Silva 28 fixée sur la lanière qui me permet de trouver instantanément la direction à suivre.

La précision de l'appareil est très bonne : dans la verte, même en forêt, celle-ci tourne le plus souvent autour des 5m, souvent plus bas. Certains environnements naturels très encaissés la feront parfois descendre à 15-20m mais c'est très rare. Le plus grosses pertes de précision que j'ai pu observer se sont en fait produites en ville, particulièrement dans des rues bordées de grattes-ciels comme à New-York ou Chicago (oui je me la pète mais on ne trouve pas des grattes-ciels partout).

Mes utilisation du GPS sont la randonnée à la journée, le tourisme, et le geocaching. Le Dakota possède d'ailleurs un mode dédié à cette activité, avec gestion des caches et des indices dans la mémoire de l'appareil. J'utilise le fond cartographique gratuit Open Streetmap. Pour la rando, les cartes sont souvent aussi bien détaillées que les cartes type IGN, si ce n'est que les courbes de niveau sont absentes (ce qui pourrait être gênant en montagne, mais dans dans ce cas on peut opter pour des fonds cartographiques payants incluant le relief). Pour le tourisme, les cartes sont plus détaillées que n'importe quel carte papier, avec quantité de points d'intérêts comme les restaurants, les hôtels, les toilettes, les réseaux de transport publics, les lieux touristiques etc.

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Dans le cadre de la randonnée je prépare mes itinéraires dans le logiciel Basecamp, qui permet de dessiner ses circuits. De nombreux circuits tout prêts, souvent proposés par les offices de tourisme, sont également proposés sur le web en libre téléchargement au format GPX. Dans le cadre du tourisme urbain et des voyages, je ne prépare pas d'itinéraires, mais je rentre à l'avance tous les waypoints (points d'intérêts) que je souhaite visiter, en m'aidant de Google Maps, en improvisant sur place les parcours de waypoint en waypoint. La navigation est ainsi super efficace.

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On pourrait croire que la machine nous asservit mais c'est l'inverse finalement, puisque celle-ci nous positionne toute seule et nous permet d'improviser sans se perdre. Il est de plus possible de marquer des lieux, de mémoriser l'itinéraire de la journée et d'obtenir des statistiques comme la longueur ou les dénivelés du parcours. Fini également les pliages et dépliages de cartes : le GPS peut être porté autour du cou, ou dans la poche. On a ainsi moins l'air de touristes en ville. On pourrait également penser que le GPS pousse à moins bien connaître le terrain, mais ce n'est pas mon expérience, bien au contraire : en réalité le fait de préparer les parcours force à se faire une image mentale du lieu à explorer.

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Bref, je n'imagine plus aujourd'hui me promener sans GPS. Ce qui ne veut pas dire que je ne m'équiperais pas d'une carte papier dans des lieux où une défaillance du GPS poserait des problèmes de sécurité.

Electrodes au tungstène radioactives

Si vous travaillez avec des électrodes réfractaires au tungstène de type WT20 pour du soudage TIG, sachez que celles-ci sont radioactives, même si ce n'est pas toujours spécifié sur l'emballage. Ces électrodes sont reconnaissable au fait que leurs extrémité sont peintes en rouge. Le "T" de "WT20" indique que ces électrodes contiennent du thorium et le "20" qu'elle contiennent 2% de dioxyde de thorium (Th02). Le thorium représentant 87.88% de la masse du ThO2, chaque baguette contient environ 100*0.02*0.8788 = 1.76% de son poids en thorium.

Electrodes tungstène thoriées radioactives

Le thorium est un métal naturellement radioactif qui est délibérément ajouté à ces baguettes pour améliorer leur émission électrique. D'autre substances peuvent être utilisées aujourd'hui, qui sont sensiblement moins radioactives, ou pas radioactives du tout comme le lanthane, le cérium ou le zirconium. Les baguettes au thorium continuent néanmoins d'être distribuées, même en France.

Avec un compteur geiger, au contact, la radioactivité de ces électrodes est évidente. Ma boite de 10 baguettes d'une longueur de 15cm et d'un diamètre de 1.6mm fait grimper l'affichage du compteur à 420 CPM quand le bruit de fond moyen est de 26 CPM. L'analyse par spectrométrie gamma montre clairement la présence de thorium avec ses raies caractéristiques : Pb212 (239 keV), Ac228 (338,911,969, 1588 et 1631 keV), Tl208 (511, 583 et 2614 keV) :

Spectre gamma thorium

En ce qui concerne l'exposition externe, ces baguettes ne posent pas vraiment de problème. Leur dangerosité potentielle vient surtout de l'inhalation de particules de thorium lors de leur fabrication, de leur affûtage, et lors des opérations de soudure. La pollution des lieux de meulage peut également poser problème. A lire sur le sujet, et sur les précautions à prendre, la brochure de la CRAM sur les risques professionnels liés aux électrodes au tungstène thorié.

Casio G-Shock DW-5600

Je ne suis pas un fan inconditionnel des G-Shock, trouvant nombre de leurs modèles bien trop gros à mon goût. Mais la DW-5600 n'appartient pas à cette catégorie, bien au contraire. J'en possède deux exemplaires : le modèle DW-5600E, reprenant le look du modèle historique de 1987, et la version en noir intégral DW-5600BB.

Casio G-Shock DW-5600

Avec ses 12mm d'épaisseur, sa largeur de 43mm et son esthétique minimaliste venue des années 80, la DW-5600 sait rester discrète et peut se porter tout aussi bien au bureau que dans la verte. Elle n'en reste pas moins une montre de baroudeur, adoptée par les militaires du monde entier, à tel point que l'OTAN lui a attribué un numéro NSN : 01-356-5944. La DW-5600 est également une des rares montres agréée par la NASA pour les vols habités.

En ce qui concerne les fonctions, celles-ci restent basiques mais couvrent la plupart des besoins réels : chronomètre, compte à rebours, et plusieurs alarmes. Il est cependant dommage que la DW-5600 ne propose pas de second fuseau horaire.

Les différentes variations de DW-5600 peuvent être trouvée un peu partout, notamment sur Ebay et chez Amazon.

Stylo Skilcraft U.S Government

A première vue, ce n'est qu'un banal stylo à bille, à la finition plutôt rustique, avec la mention "Skilcraft U.S Government" gravée sur le corps. Mais ce stylo a une histoire et c'est ce qui fait tout son intérêt : c'est le stylo que la société Skilcraft, qui emploie des travailleurs aveugles, fabrique aux USA depuis les années 70 pour les besoins du gouvernement américain. De ce fait, il est utilisé par des millions de fonctionnaires, policiers, et militaires US.

Skilcraft US Government

Marché public oblige, ce stylo répond à un cahier des charges précis. Je n'ai pas réussi à retrouver les spécifications originelles. Néanmoins on retrouve dans divers articles consacrés à ce stylo des exigences telles que :

  • Le stylo doit pouvoir écrire au moins un mile (1600m) ;
  • Le stylo doit être capable d'écrire de -40° à +70° ;
  • Le stylo ne doit pas faire plus de 15 patés par tranche de 300m ;
  • L'encre ne doit pas disparaître après une immersion de 48h dans l'eau ou après deux applications d'eau de javel.

Les stylos U.S Government peuvent être trouvé en France chez Le comptoir Américain au prix de 3.50€. Spécialisé dans les objets "made in USA", le site propose également un bon nombre d'article EDC.

Vostok Kama : l'autre Vostok

Bien moins connue que les Amphibia et les Komandirskie, la gamme Kama de chez Vostok est née en 1952. Le nom Kama vient de la rivière qui longe les usines Vostok à Chistopol.

Vostok Kama 511325

Le modèle présenté aujourd'hui (référence 511325) est une réédition moderne, mais très proche de l'original au niveau du style, même si les modèles anciens possédaient en général une petite seconde. La taille n'a pratiquement pas changé par rapport aux modèles originaux : 35mm hors-couronne, pour un entrecorne de 18mm. La montre est petite par rapport à la moyenne, mais se porte très bien. On est finalement proche des dimensions d'une Hamilton des années 40-50, ou d'une Rolex Explorer de 1ère génération. Comme c'est souvent le cas chez Vostok, l'arrière du boitier est décoré :

Aigle bicéphale russe

Outre leur taille, les Kama se distinguent des autres Vostok par le fait que le verre est minéral et non pas acrylique, que la lunette est fixe, et que la couronne n'est pas flottante, mais solidaire de la tige.

Les Kama sont équipées d'un mouvement mécanique 2414A à 17 rubis, le même qui équipe les Komandirskie. Sa réserve de marche est de 38h environ. A la différence des Komandirskie, la montre peut être remontée sans tirer ni dévisser la couronne. Le mouvement 2414A affiche la date, mais tous les modèles Kama ne possède pas de guichet dateur. C'est le cas par exemple de la Kama de ma moitié :

Vostok Kama : modèles homme et femme

Avec leur look vintage, je trouve les Kama attachantes. Qui plus est leur coût est modique, en général moins de 35€ port inclus sur Ebay et sur les sites russes. de quoi se faire plaisir sans grever le porte-monnaie :)

Revue du compteur geiger Ecotest Terra-P

Le compteur geiger Terra-P est un radiamètre / dosimètre d'ambiance produit par Ecotest, une société ukrainienne spécialisée dans la conception d'appareils de détection et de mesure de la radioactivité. Créée il y a plus de 20 ans, la société Ecotest emploie 200 personnes, est certifiée ISO 9001 et produit du matériel tout aussi bien pour le grand public que pour les professionnels, les militaires et les agences gouvernementales. Curieux d'en savoir plus sur leurs produits, j'ai contacté la société qui m'a proposé de tester le modèle Terra-P. Merci à Yaroslav Votus, directeur du marketing chez Ecotest, pour avoir permis cette revue ;)

Compteur geiger Ecotest Terra-P.jpg

Le Terra-P appartient à la gamme grand public de la marque. Il est destiné à détecter une radioactivité anormale et à fournir une indication du débit de dose ambiant et de la dose accumulée. Il utilise comme détecteur un tube Geiger-Muller SBM-20, entouré d'un fine feuille de plomb pour bloquer les rayon beta et améliorer sa réponse en énergie. Ce manchon en plomb est bien visible sur la photo :

Tube Geiger-Müller compensé en énéregie

Extérieurement, le compteur Terra-P ressemble à un gros téléphone. Sa construction est robuste. Il n'est pas étanche à la poussière et à l'eau (IP20), mais une housse est fournie pour plus de protection et un port à la ceinture. Il est de toute façon recommandé dans un environnement à risque de le protéger avec un sachet plastique de type Ziploc. L'alimentation est assurée par deux piles AAA, données pour assurer 6000 heures d'autonomie.

Les commandes sont très simples, puisque le compteur ne possède que deux boutons : "Threshold" et "Mode". Le bouton "mode" sert à allumer et éteindre l'appareil et à passer d'un affichage à un autre, dans l'ordre : débit de dose (en µSv/h), dose accumulée (en mSv) depuis le dernier allumage, heure et réveil. Le bouton "threshold" sert lui aux différents réglages.

En mode débit de dose, l'appareil affiche le nombre moyen de microsieverts par heure. Après l'allumage, un temps d'attente variable de 1 à 2 minutes est nécessaire pour que le débit de dose affiché soit fiable. L'appareil signale ce manque de fiabilité pour un clignotement de l'affichage, ce qui est une très bonne chose. Une fois les données fiables, l'affichage devient fixe. Lors d'une hausse ou d'une baisse soudaine et importante de la radioactivité l'affichage clignotera également pour signaler qu'il s'agit de mesures transitoires, peu fiables.

Chaque détection est accompagnée d'un bip permettant d'estimer à l'oreille la radioactivité. Ce signal sonore peut être désactivé. Afin d'économiser les piles, l'affichage et les bips de détection sont automatiquement désactivés au bout de 5 minutes. Le fait de presser un bouton réactive aussitôt l'affichage et les bips.

Un seuil d'alarme personnalisé peut être programmé, ou désactivé. Il est réglé par défaut sur 0.3µSv/h et reviens à cette valeur à chaque extinction de l'appareil.

En mode dose accumulée, l'appareil affiche le nombre total de millisieverts reçus depuis le dernier allumage. Ce mode est adapté pour les mesurs longues, un millisievert représentant 1000 microsieverts.

Le Terra-P donne-t-il des mesures précises ? Mes tests laissent à penser que les chiffres remontées sont raisonnablement précis, si l'on veut bien considérer qu'il s'agit d'un appareil grand public, qui plus est calibré pour la mesure d'ambiance (doses H*10) et non pour la dosimétrie personnelle (doses Hp(10)). Pour une mesure du bruit de fond sur une durée de 6 jours, le Terra-P m'a affichée une dose supérieure de 53% à celle de mon dosimètre professionnel DMC-90 (0.180µSv/h en moyenne contre 0.118µSv/h pour le DMC-90). Cette différence peut sembler énorme, mais elle est en réalité tout à fait normale si on considère que les deux appareils ne sont pas étalonnés pour les mêmes référentiels. Une note de l'IRSN explique d'ailleurs très bien ce phénomène. Un deuxième test simulant un environnement contaminé à l'Uranium à l'aide d'objets en ouraline placés autour des deux appareils, a donné une surestimation moindre, de 39.4% cette fois. Les chiffres affichés par le Terra-P me semblent donc plutôt corrects, si l'on garde bien à l'esprit que les doses affichées seront surestimées de 40% à 55% en moyenne par rapport à un dosimètre opérationnel, qui lui affichera bien mieux la "vraie" dose.

Au final le Terra-P me semble une option valable pour quelqu'un cherchant à s'équiper d'un appareil capable de lui fournir une indication du niveau de radioactivité à un prix abordable, à condition que celle-ci prenne toutefois bien en compte la surestimation typique de l'appareil.

Pour le hobbyiste amateur d'expérimentations radioactives, ce n'est pas l'appareil que je recommanderais comme détecteur principal, car son bouclier anti-beta s'il lui fait gagner en précision lui fait aussi perdre en sensibilité. Le GMC-300 est dans ce cas un meilleur choix. Par contre le Terra-P est un bon complément quand il s'agit d'estimer des doses et non plus de compter des CPM.

Le Terra-P peut être acheté au prix de 191€ port inclus directement auprès de la boutique Ecotest. On le trouve également chez divers distributeurs français et européens.

Décodage POCSAG avec SDR#

Le POCSAG est un protocole de radiomessagerie utilisé par des sociétés privées, mais aussi par les Sapeurs-Pompiers. Pour les Sapeurs-Pompiers la fréquence en France est 173.5125 MHz. Pour les société privées, les fréquences utilisées sont 466.025, 466.050, 466.075, 466.175, 466.20625 et 466.23125 MHz.

Exemple de messages POCSAG (anonymisés)

Le décodage des messages POCSAG est assez simple, même si le pourcentage de réussite dépend des conditions de réception. Le décodage peut se faire soit en utilisant la sortie casque d'un scanner, soit en utilisant la sortie audio virtuelle d'un logiciel SDR. Pour ma part, c'est le décodage avec une clé SDR qui fonctionne le mieux. C'est donc en utilisant ce système de réception que je vais vous montrer comme décoder les trames POCSAG. Je pars du principe que SDR# ou un logiciel similaire est déjà installé sur votre machine, et qu'il fonctionne correctement.

La première chose à faire est de télécharger et installer le logiciel de décodage PDW. Il vous faudra également installer VB-Audio Virtual Cable, sauf si vous utilisez déjà un logiciel équivalent.

Calez-vous sur une fréquence POCSAG, et assurez vous que vous entendez bien les transmissions. Le signal ressemble à ceci :

Signal POCSAG

J'utilise les paramètres suivants dans SDR# :

Sample rate : 1.4 MSP
RF gain : 12.5 dB
Offset tuning et AGC : off
Volume audio : 47 dB
Mode : nFm
Filtre Blackman-Harris : 4
Bandwidth : 15000
Order : 10

Dans la section "audio" de SDR#, sélectionnez dans le champ "output" l'option "MME Cable Input (VB-Audio Virtual Cable)".

Ouvrez maintenant PDW. Dans le menu "interface / setup" cliquez sur "soundcard", sélectionnez la configuration "custom" avec un sample rate de 44100 et choisissez comme carte son l'entrée "Cable Output (VB-Audio Virtual Cable)". Dans le menu "options / options", assurez-vous que tout les options du champ POCSAG soient bien cochées. Assurez-vous également dans le menu "monitor" que POCSAG/FLEX soit bien coché.

Si tout va bien, PDW devrait commencer à afficher les message reçus. Ne vous étonnez pas si une grosse partie des messages reçus sont du type "tone only" de couleur rouge. Vous pouvez désactivez leur affichage en allant dans le menu "filter / filter options" et en décochant "show tone only messages". Les message en gris sont les messages dont le décodage a échoué. Les messages en bleu sont les messages texte correctement décodés. Certains sont incompréhensibles, car ils sont destinés à des machines et non à des humains. Les messages en rouge sont les message numériques.

Voila pour le décodage sur une fréquence. Si vous souhaitez scanner plusieurs fréquences POCSAG pour récupérer un maximum de messages, vous pouvez utiliser le plugin "Frequency Manager + Scanner" en ayant au préalable programmé les fréquences et créé un groupe "POCSAG" pour ne scanner que les fréquences de ce groupe. J'utilise les paramètres suivants pour le plugin :

Minimum signal strength : -34
Second wait for more transmission : 0
Radio Settle Time : 147
Slow down scanning : 0

Bonnes écoutes ! Et n'oubliez pas : la divulgation de communications personnelles est interdite (c'est pourquoi j'ai masqué les noms et adresses dans la première capture).

Assiette radioactive

Extérieurement, rien ne distingue cette assiette à dessert d'une autre, si ce n'est son style un peu désuet. Et pourtant, il s'agit d'une source radioactive : au contact, mon compteur geiger affiche une activité moyenne d'environ 500 CPM, quand le bruit de fond est de 26 CPM.

Assiette en verre contenant du Thorium

Cette assiette n'incorpore pas d'uranium, comme c'est le cas des objets en ouraline. D'ailleurs elle ne manifeste aucune fluorescence quand elle est illuminée avec des rayons UV comme c'est le cas avec l'ouraline. Quel radioélement peut-elle donc contenir ? Pour cela il faut regarder les rayons gamma émis par celle-ci :

Spectre gamma Thorium

L'examen par spectrométrie des gammes d'énergies émises par l'assiette sont caractéristiques du Thorium, un minéral naturellement radioactif : Plomb 212 à 239 keV, Actinium 228 à 338, 911 et 969 keV et Thallium 208 à 511, 583 et 1593 keV.

J'ignore les raisons de la présence de Thorium dans l'assiette car je n'ai pas trouvé de sources indiquant que cet élément ait été employé comme colorant. Par contre le Thorium a été autrefois incorporé dans du verre afin d'améliorer ses propriété optiques (diminution des aberrations). Certains objectifs photographiques sont d'ailleurs bien connus pour être radioactifs. Pour quelle raison ce Thorium s'est-il retrouvé dans l'assiette ? Mystère.

Vostok Amphibia 710916 : une plongeuse au look 70's

L'Amphibia du jour est un modèle inspiré du modèle commémoratif "1967" de chez Vostok, lui-même inspiré du la toute première Amphibia de 1967. Comme toutes les Amphibia, elle est étanche à 200m. C'est d'ailleur marqué dessus, si vous lisez le cyrillique ;)

Vostok Amphibia 710916

La Vostok 710916 se démarque par le fait qu'elle ne comporte pas de guichet pour la date, ce qui fera plaisir à ceux qui n'aiment régler la date sur les Vostok, et donne un aspect plus épuré au cadran. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les larges index blancs ne sont pas luminescents. Par contre les point, communs à toutes les Komandirskie et Amphibia, sont eux bien luminescents.

Le boitier est de type 710, connu aussi sous le terme de "ministry". Ce boitier en forme de coussin est plus large que la moyenne des Amphibia, d'où une présence plus marqué au poignet. Ses dimensions restent toutefois très raisonnables, avec un diamètre de 40mm hors couronne. L'entrecorne de 20mm est également plus large que la moyenne des Amphibia et Komandirskie, qui sont en 18mm.

Ma montre a été livrée avec un bracelet en cuir de marque Siena avec une texture imitant le crocodile, d'une qualité bien supérieure à celle des bracelets Vostok standards. J'ignore si j'ai été chanceux ou si Vostok a décider de monter en gamme pour leurs bracelet. Avec son look retro 70's, je trouve ce modèle très fun. Je l'imaginerais très bien porté par un fonctionnaire d'une ambassade soviétique occidentale dans les années 80 :)

Revue du couteau CRKT M16-02Z

La gamme de couteaux M16 de chez CRKT, conçue par Kit Carson, est produite depuis très longtemps et constitue un classique de la marque. J'ai toujours apprécié la ligne des M16 sans curieusement jamais avoir sauté le pas. C'est chose faite depuis quelques semaines avec un M16-02Z (merci les soldes !) et je dois avouer que je ne suis pas déçu :)

CRKT M16 02Z

La lame tanto en acier AUS-8 mesure environ 8cm de long, pour une épaisseur de 3mm. Son traitement microbillé anti-reflets et très esthétique semble faciliter la glisse lors des découpes. L'ouverture peut se faire soit par l'ergot de pouce, soit par le flipper. Je ne suis pas convaincu par l'ergot de pouce qui semble davantage avoir une fonction de butée pour la lame en position fermée. Le flipper par contre permet une ouverture très rapide et franche, et sert de garde en position ouverte (j'adore les flippers).

CRKT M16 : vue du couteau fermé avec clip et auto lawk

Le M16-02Z est équipé du système de verrouillage Auto-Lawks : lors de l'ouverture de la lame, un ergot vient se placer derrière le liner-lock pour empêcher que la lame ne se referme si jamais le liner-lock venait à bouger. Le gain est évident en matière de sécurité, mais cela implique deux actions pour refermer le couteau : une sur le liner-lock, et une sur le bouton Auto-Lawks. Si j'étais quelque peu perplexe au départ, on se fait finalement très vite à ce système, et au bout de quelques dizaines d'ouvertures / fermetures, il devient instinctif. Fermer le couteau d'une seule main est tout à fait possible.

En ce qui concerne le manche, celui-ci est en Zytel, un matériau très résistant à base de de nylon et de fibres de verre. S'agissant d'une couteau EDC compact, le manche du du M16-02Z est relativement court avec une prise en main de type "3 doigts et demi". Cela ne retire rien à son ergonomie dans un contexte EDC. J'adore le look mi-tactique mi-industriel des plaquettes, laissant transparaître les platines.

Le M16-02Z s'avère au final un couteau EDC très attachant. Si vous aimez l'esthétique général de ce ce couteau mais que vous n'aimez pas les lames tanto, ou que vous souhaitez des serrations, n'hésitez surtout pas à explorer la gamme, il y en a pour tous les goût.

Ce modèle peut être trouvé pour 38€ environ port inclus sur Ebay, auprès de vendeurs américains.

Sodbuster : le couteau de paysan made in USA

Le Sodbuster est le canif des paysans et cow-boys americains. Le terme "sodbuster" est d'ailleurs un terme d'argot signifiant "laboureur". Cette famille de couteaux trouve pourtant son origine en Europe, en Allemagne et aux Pays-Bas, ce qui explique qu'il soit encore produit par des manufactures comme German Eye ou Kissing Crane. Aux USA, il est produits par des sociétés telles que Case XX, Imperial Schrade, Bear & Sons et bien d'autres. Avec ses lignes pures, le Sodbuster fait partie des rares couteaux traditionnels possédant un design intemporel, et a tout à fait sa place dans un EDC moderne. J'aime particulièrement leurs plaquettes en Delrin, très confortables, et le contraste entre le laiton et l'acier.

Case XX Sodbuster : modèles American Workman et Sod Buster Jr orange

Mes Sodbusters viennent tous deux de chez Case XX et sont fabriqués aux USA à la main. Comme la plupart des Sodbusters, ce sont des couteaux à cran forcé. Les lames sont ici en inox, mais Case XX propose également bon nombre de ses modèles en version chrome vanadium (gamme CV).

Case XX Sod Buster : couteaux fermés

Le modèle bleu est un American Workman. Avec ses 8cm de tranchant et son manche de 11.5cm c'est un grand couteau, comparable à un Opinel n°8. Quand on le prend en main on sent qu'il s'agit d'un outil rustique. Le traitement satiné un peu rugueux de la lame participe à cette impression.

Le modèle orange est un Sod Buster Jr. Avec ses 6.5cm de tranchant et son manche de 9cm, il se rapproche plus du format couteau suisse. Sa lame est polie. Il trouvera facilement sa place dans un EDC compact ou urbain.

Les Sodbusters sont des couteaux tout à fait valables et permettent de se faire plaisir à peu de frais. L'entrée de gamme est d'une vingtaine d'euros sur Ebay port inclus. Pour la marque Case XX, compter 35€ environ.

Trinitite : un morceau d'histoire atomique

Cela faisait longtemps que je souhaitais acquérir un échantillon de cette roche, elle est désormais mienne :) La trinitite n'a rien de naturel, puisqu'il s'agit de la couche de sable vitrifié qui s'est formée le 16 juillet 1945 lors de l'explosion de la toute première bombe nucléaire à Alamogordo au Nouveau-Mexique (essai Trinity). Techniquement, la trinitite est donc un déchet nucléaire. Cela dit, 70 ans après, son activité est très faible, bien moindre que celle de bien des minéraux naturellement radioactifs.

Trinitite

Mon échantillon pèse un gramme et mesure 17mm * 9mm environ. Placé au contact de mon compteur geiger, le nombre moyen de CPM est de 40 CPM environ, quand le bruit de fond est de 26 CPM, ce qui est bien peu.

Test trinitite avec compteur geiger.jpg

L'analyse par spectrométrie gamma d'une durée de 9900 secondes montre très clairement trois pics d'énergie typique correspondant au Césium 137 (662 keV) à l'Europium 154 (592 keV) et à l'Europium 152 (444 keV) :

Spectrométrie gamma trinitite

Ces pics prouvent que l'on est bien en présence d'une vraie trinitite et non pas d'un faux fabriqué à partir de sable et de roches thorifères ou uranifères. D'autres pics d'énergie semblent également être visibles mais plus incertains : Baryum 133 (276 keV) et Europium 152 (779 keV). Certains radioéléments typiques de la trinite sont invisibles avec mon équipement comme l'Americium 241 et le Cobalt 60 mais la littérature laisse penser qu'ils sont bien présents (PDF).

Mise à jour du 16 juin 2018 : Alain Vivier du CEA m'a fait la gentillesse d'analyser mon échantillon avec un équipement bien plus performant que le mien, un détecteur au germanium super pur (HPGe). Le spectre obtenu, d'une sensibilité et d'une résolution bien supérieures à celles de mon équipement amateur montre bien les pics correspondant au Baryum 133, à l'Europium 152 et 154, et à l'Americium 241 (cliquer sur l'image pour l'agrandir).

trinitite-hpge.png

D'où viennent ces radioéléments alors que la bombe utilisait du plutonium ? Les isotopes radioactifs de l'Europium viennent de l'activation neutronique de l'Europium naturellement présent dans le sol. Le Cesium 137 est un produit de fission de la bombe. Le cobalt 60 lui vient principalement de l'irradiation des structures en acier, qui contenaient du cobalt stable. Le baryum 133 est un produit d'activation.

Alpha Explorer : comme un air de Rolex

Reprenant à l'identique les lignes des Rolex Explorer 1016 / 14270, le modèle Explorer de chez Alpha appartient à la catégorie des hommages, à savoir des montres qui reprennent l'apparence de modèles emblématiques sans pour autant constituer des contrefaçons.

Montre Alpha Explorer (hommage Rolex Explorer 1

Outre ses qualités esthétiques, l'Explorer 1 est célèbre à plus d'un titre : d'abord parce qu'elle a été conçue pour célébrer la conquête de l'Everest en 1953 par Sir Edmund Hillary qui portait une Rolex (Oyster) lors de son ascension, et aussi parce que c'était également la montre personnelle de Ian Fleming, le créateur de James Bond.

Extérieurement la version Alpha est extrêmement fidèle au modèle original. Le diamètre de 36mm est le même, les aiguilles et le cadran à l'exception des marquages sont les mêmes, le boitier est sensiblement le même, de même que le bracelet de type Oyster. Cette photo tirée du forum Watchuseek montrant l'Alpha à côté d'une Rolex 14270 montre bien à quel point les deux montres sont similaires :

Alpha Explorer Vs Rolex 14270

Le diamètre hors-couronne de 36mm peut faire croire que la montre est petite, mais celle-ci possède une belle présence au poignet. Il ne faut pas oublier que le diamètre de 36mm a été la norme chez les homme des années 50 au début des années 90.

Alpha Explorer wristshot

En ce qui concerne la mécanique interne, la montre embarque un mouvement automatique à 21 rubis de chez Sea-Gull, probablement un ST-16 d'après mes recherche (je n'ai pas ouvert la montre). Ce mouvement peut être remonté à la couronne, et possède un stop-seconde. Sa précision est tout à fait correcte.

Au final l'Alpha Explorer s'avère un hommage extrêmement plaisant pour qui aime le look Explorer 1 sans vouloir investir dans le modèle original. Ce modèle peut être acquis au prix de 92€ chez Watch-alpha.eu, livrée dans un très belle pochette en feutrine rouge.

EDC : Deux portefeuilles pour plus de sécurité

La perte ou le vol d'un portefeuille sont la source de nombreux désagréments. Pour limiter les dégâts, cela fait longtemps que j'ai pris l'habitude d'utiliser deux portefeuille au lieu d'un.

Portefeuilles EDC

Le portefeuille principal, celui que j'utilise le plus souvent est un T.H.E Wallet de chez Spec-Ops. Il ne contient que mes moyens de paiement (liquide, cartes bleues), des cartes de fidelité, des cartes de visite et quelques élements utiles comme une liste de numéros à contacter en cas d'urgence, inscrite sur du papier résistant à l'eau. Selon les saisons, je le porte soit dans la poche de ma veste, soit dans mon sac.

Le portefeuille secondaire lui a une vocation plus administrative et contient des élements tels que permis de conduire, carte d'identité, carte Vitale, carte de mutuelle etc. ainsi que quelques moyens de paiement alternatifs au cas où. Je ne le porte pas directement sur moi. Ainsi en cas de vol ou de perte du premier portefeuille je n'aurais perdu "que" mes moyens de paiement principaux. Cherchant un portefeuille le plus fin et le plus résistant possible j'ai opté pour le modèle Original de chez Allett, construit avec un nylon ripstop fin comme du papier, utilisé pour faire des voiles de bateau et des parachutes.

Parce que la redondance ne s'arrête pas là je possède des copies numériques de mes papiers sur une clé USB cryptée. Et en voyage, je transporte mon passeport dans une troisième pochette distincte, pour parer à toute éventualité :)

Troika Construction PIP20 : un stylo-outil

La gamme "Construction" de chez Troika possède plusieurs modèles de stylos et crayons très intéressants. Celui que je vous présente aujourd'hui est le modèle PIP20, un stylo à bille robuste équipé de plusieurs règles, de deux tournevis et d'un niveau à bulle.

Stylo bille Troika Construction

Construit en laiton laqué et en aluminium, le PIP20 respire la robustesse. Son poids de 40g n'y est pas étranger. Sa section hexagonale, en plus d'empêcher le stylo de rouler, permet de proposer quatre règles dotées des graduations suivantes : centimètres, pouces, 1/20ème de mètre et 1/50ème de mètre.

Troika Construction : règles

La partie haute du stylo comprend un stylet pour ecran tactile qui en se dévissant laisse apparaître un tournevis réversible plat et cruciforme :

Troika Construction : tournevis

Un niveau à bulle permettant de juger de l'horizontalité d'un plan est également présent :

Troika Construction : niveau

Le PIP20 est un stylo facile à utiliser et colle parfaitement avec l'état d'esprit EDC. Il plaira également aux architectes et aux ingénieurs. Si vous n'aimez pas le noir, le stylo est également disponible dans de multiples coloris, des plus discrets au plus flashy. Au niveau du prix compter environ 25 euros sur Amazon.

Les modèles Mini (PIP22) et Micro (KYP25), que je ne possède pas, sont également dignes d'intérêt, notamment le micro qui peut être monté en porte-clé.

Sites pour connaître la radioactivité en temps réel en France et dans le monde

Envie de connaitre le niveau de radioactivité ambiant de votre région en quasi temps réel ? Désireux de pouvoir suivre l'évolution d'un incident nucléaire ? De nombreux pays disposent sur leur territoire d'un réseau de balises automatiques mesurant en permanence la radioactivité ambiante (ou débit de dose ambiant).

Illustrations carte débits de dose Europe

Ces données sont le plus souvent publiquement accessibles. Aussi, voici une sélection de services en ligne permettant d'accéder à ces données pour un bon nombre de pays. Attention aux unités, car tous les services n'utilisent pas forcément les mêmes. Pour rappel : 1 mSv (millisievert) = 1000 µSv (microsievert) = 1000000 nSv (nanosievert).

France : Réseau Teleray de l'IRSN pour obtenir le débit de dose ambiant en temps réel. Le site RNM permet quant à lui d'obtenir l'historique du débit de dose ambiant ainsi que les résultats de mesures sur d'autres matrices environnementales (air, eau sédiments...). Voir aussi les balises CRIIRAD pour la vallée du Rhône.

Belgique : Réseau Telerad. Relevés toutes les heures (données en µSv/h).

Suisse : Office fédéral de la protection de la population. Relevés quotidiens (données en nSv/h).

Allemagne : Radioaktivitätsmessnetz des Bundesamtes für Strahlenschutz. Relevés toutes les heures (données en µSv/h).

Autriche : Strahlenfrühwarnsystem Österreich. Relevés toutes les heures (données en nSv/h).

Finlande : Réseau Säteilyturvakeskus. Relevés toutes les heures (données en µSv/h).

Europe entière : European Radiological Data Exchange Platform. Agrégation des réseaux de surveillance européens et russes (données en nSv/h).

Pologne : PAA. Relevés quotidiens (données en µSv/h).

Biélorussie : Centre de contrôle des radiations et de surveillance de l'environnement. Relevés quotidiens (données en µSv/h).

Ukraine : Balises des centrales de Zaporizhzhya, Rivne, Khmelnitski, Konstantinovka. Disponibles également sur le site Energoatom (choisir une centrale "AEC" puis cliquer sur l'onglet "Показати місця замірів радіаційного фону"). Voir aussi la carte pour la région de Chernobyl.

Russie : Réseau Russian Atom. Relevés quotidiens (données en µR/h). Voir aussi le site gouvernemental Egasmro (données en microroentgen/h).

Tchéquie : Monras

Hongrie : Met.hu

Slovénie : UJD (données en nSv/h)

Bularie : NCRRP

Islande : Geislavarnir ríkisins. Relevés temps réel (données en nSv/h).

Etats-Unis : Réseau radnet. Relevés toutes les heures (données en CPM brut, rayons gamma uniquement).

Japon : New.atmc.jp. Relevés toutes les 10 minutes (données en µSv/h).

Corée du sud : IERnet (données en µSv/h).

Chine : National Radiation Environmental Data Evaluation System (données en nGy/h, équivalent au nSv/h)

Taiwan : Atomic Energy Council. Relevés temps réel (données en μSv/h).

N'hésitez pas à faire part de systèmes de surveillance que je n'aurais pas mentionné en commentaire !

Le Ganzo G729 ou "Spyderganzo"

Continuons notre exploration des couteaux Ganzo avec cette fois le modèle 729, parfois surnommé "Spyderganzo" sur les forums.

Couteau Ganzo G729

Clairement, ce couteau reprend les lignes du modèle Para Military 2 de chez Spyderco, tant au niveau de la forme de la lame que de celle du manche. Le G729 se distingue toutefois du modèle de chez Spyderco par l'utilisation d'un verrouillage de type axis-lock (inspiré de celui de Benchmade) au lieu du liner-lock utilisé par la marque à l'araignée. En plus d'être fiable, l'implémentation de l'axis-lock est extrêmement agréable sur ce modèle, bien meilleure que celle du Ganzo 717 que j'avais déjà présenté. Le déploiement de la lame est tout aussi agréable grâce au Spyderhole.

 Ganzo 729 - vue du clip ceinture

La lame en acier 440C mesure environ 8.8 cm. Son épaisseur est de 3mm en son point le plus épais, et va en diminuant en allant vers la pointe, ce qui fait de ce couteau un bon outil pour percer. L'émouture est plate, et l'affutage en sortie d'usine est plus que satisfaisant. Bref, ça coupe très bien :)

Prise en main Ganzo G729

En ce qui concerne l'ergonomie, la prise en main est confortable, ce qui n'a rien d'étonnant s'agissant d'une reprise d'un modèle Spyderco. La texture des plaquettes en G10 est impeccable tant sur le plan fonctionnel qu'esthétique . Le couteau est toutefois assez imposant en main, impression renforcée par la hauteur de la lame. Je classerais donc ce Ganzo plutôt dans la catégorie des utilitaires de taille respectable que dans celle des petites lames urbaines.

Au final je reste sur une bonne impression avec ce G729, même si ma préférence personnelle va vers des couteaux un peu plus petits pour le quotidien. Certes, Ganzo ne gagnera pas un prix de créativité pour ce modèle, mais la réalisation est très propre et pour un budget de 14€ port inclus on a là un couteau avec un look de Spyderco qui n'est pas de la contrefaçon, qui est esthétiquement plaisant, et qui est tout à fait valable en tant qu'outil.

Merci à Gearbest pour l'envoi de ce couteau :)

Des lingettes alcoolisées contres les nausées et les vomissements

Vous êtes atteint de nausées et/ou des vomissements et ne savez pas quoi faire pour calmer ces symptômes ? Pas de panique : sniffez des lingettes alcoolisées ! Deux études très sérieuses menées aux Etats-Unis dans des services d'urgence et de soins post-opératoires (PDF) semblent en effet montrer que sniffer profondément pendant quelques minutes des lingettes imprégnées d'alcool isopropyle soulagerait un grand nombre de patients (deux fois plus que le groupe placebo) et ce bien plus rapidement que certains médicaments anti-émétiques administrés en intraveineuse (Ondansetron). Des nombreux médecins et infirmiers semblent avoir adopté la méthode depuis pour tous types de nausées.

Ce type de lingette peut être trouvé pour 3.66€ euros port inclus le paquet de 100 sur Amazon ;)

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